mercredi 9 juin 2010

Ma banque m'a tuer !

depuis 20 ans je possédait une entreprise de plomberie que j'exploitait avec beaucoup de réussite. je tenait cette PME de mon père qui l'avait créée 20 ans plus tôt. Aujourd'hui, je suis ruiné après avoir déposé le bilan de mon entreprise. j'accuse ma banque de m'avoir conduit à la ruine.

voici l'article qu'un journaliste de presse agence dont je remercie de sa compréhension a lé-guard des entreprises en difficultés,il va publié cet article avec précision sur ma situation

«C'est bien simple, raconte l'entrepreneur varois, j'avais 2 ans de chantier devant moi. Aussi quand ma banque m'a coupé mon autorisation de découvert sans explication, je suis tombé des nues ! Parce que la banque a pris cette décision, sans m'avertir et sans motif. Quand j'ai voulu savoir pourquoi, on m'a répondu que la banque n'avait pas à ses justifier sur ses décisions. »

Le contact avec sa banque étant rompu, il prend l'initiative de déposer un dossier auprès du Médiateur du crédit.

Confiant, le Médiateur lui promet de ne pas le laisser tomber.

En fait, cela n'a servi à rien. Le Médiateur n'a rien pu faire pour sauver son entreprise. Un vrai coup d'épée dans l'eau.

L'entrepreneur avait décroché un gros chantier d'une valeur de 180 000 euros qui démarrait le 1er avril 2009. Ne pouvant obtenir de découvert auprès de la Société Générale, qui lui a coupé les vivres, il demande un prêt de 60 000 euros, fin 2008, à la Banque Populaire, vers qui il s'est tourné pour sauver son entreprise et son gros chantier. Peu de temps auparavant, il a déposé un dossier auprès d'Oséo comme le lui a conseillé le Médiateur du Crédit, et pour être sûr de décrocher son prêt, il apporte en garantie bancaire un immeuble d'une valeur de plus de 4 millions d'euros ainsi que ses biens personnels. Le 31 mars, la veille du chantier, contre toute attente, alors que depuis plusieurs mois la Banque Populaire l'assure de son soutien, il apprend que le prêt est refusé. Le lendemain, (le 1er avril et ce n'est pas une blague!), il reçoit un courrier de la Banque Populaire l'informant de la dénonciation de son découvert autorisé (d'un montant de 40 000 euros).

«Tout cela n'a pas suffit, malgré les cautions immobilière et la garantie Oséo. La Banque Populaire a refusé de me prêter cet argent qui m'était vital la survie de mon entreprise. C'est un scandale» s'étrangle le jeune patron, âge de 42 ans.

«Résultat, j'ai déposé le bilan ! s'indigne Thierry Pardo. «Mais le plus grave, c'est que ma PME comptait des milliers de clients. J'avais 2000 copropriétés en entretien et j'effectuais, bon an mal an, près de 4500 interventions chez des clients ! A cause des banques, j'ai perdu mes clients, mes fournisseurs et mon honneur !»

Aujourd'hui, il est au bord de la ruine

Comme il veut garder la tête haute vis à vis de ses clients et de ses fournisseurs, il est allé les voir un par an en s'excusant de ne pouvoir honorer ses chantiers. Aujourd'hui, il est ruiné ou presque.

«J'ai encore quelques biens immobiliers mais vu que j'ai déposé le bilan, je ne sais pas ce que le tribunal va décider. La banque va peut être vouloir se payer sur la bête !

J'ai tout perdu de mon entreprise. Pour moi, c'est ma banque (La Société Générale) qui est la principale responsable de cette situation inadmissible! Le pire, c'est qu'autour de moi, ma famille, mon père qui avait créé cette entreprise à la sueur de son front, personne ne comprend comment une telle chose a pu arriver. Tout comme moi !» dénonce le patron de Six-Fours-les-Plages, jolie station balnéaire de la côte varoise.

Aujourd'hui, il lui reste une grande interrogation : Pourquoi sa banque a fait couler une entreprise qui avait 40 ans d'ancienneté, une entreprise qui avait un bel avenir devant elle puisque ses carnets de commandes étaient remplis pour les deux ans à venir.

«C'est incompréhensible», enrage Thierry Pardo ! «Depuis mon dépôt de bilan, qui était une période très difficile pour mes proches et moi, je vis un enfer. Cela se ressent sur ma santé qui a décliné à vue d'œil avec tous ces soucis.

Je n'ai plus rien vu que le mandataire judiciaire se paye également sur les rares actifs de l'entreprise» ajoute le patron, bien décidé à ne pas se laisser faire.

Certes, le juge du tribunal de Commerce de Toulon lui avait donné deux 2 mois pour redresser l'entreprise. «Ce n'est pas d'un délai dont j'avais besoin, assène le jeune chef d'entreprise, c'était d'un moyen de paiement, chéquier ou carte bancaire. Car les clients, je les avais, j'avais des chantiers et des commandes. Mais pas de moyens de paiements pour acheter mon matériel !», dénonce Thierry Pardo, certain que la banque a voulu le tuer pour s'emparer à vil prix de son patrimoine immobilier.

Où est passé l'argent que l'État a donné aux banques ?

Mais c'est une mission impossible à remplir vu l'absence de concours bancaires, une interdiction d'émettre des chèques et plus de carte bleue.

Résultat : ses fournisseurs ne lui font plus crédit. Il lui est impossible d'acheter du matériel pour les chantiers puisqu'il ne dispose d'aucune trésorerie.

Comment dans ces conditions redresser son entreprise ?

« Ma plus grande crainte, c'est de voir saisir mon patrimoine immobilier que j'ai mis vingt ans à me constituer.

Autant dire que je suis très en colère contre l'État et le Gouvernement car je voudrais bien savoir où est passé tout cet argent que l'État a donné aux banques pour les renflouer et pour qu'elles prêtent aux PME et à l'économie française ?

Je constate également que dans ces périodes très difficiles, personne ne vient à votre secours. Comme je l'ai indiqué plus haut le pouvoir du Médiateur du Crédit s'arrête à la porte de son bureau car visiblement, ce sont les banques qui font la loi.

Personne ne vient vous soutenir dans ces moments là : ni les élus consulaires, ni les élus politiques. Tout le monde s'en lave les mains.

Je comprends que certains passent à l'acte en se supprimant. Aujourd'hui, les banques françaises ont du sang sur les mains car en France beaucoup de commerçants ou de petits artisans en sont réduit au suicide pour échapper au rouleau compresseur meurtrier des banques.
Dans les journaux, on nous bassine avec les morts de la Grippe Mexicaine. Mais pas une ligne sur les suicides des commerçants et des artisans, ruinés par leur banque !» conclut, très en colère, le patron varois.

La fronde d'un artisan face aux banques | varmatin.com

La fronde d'un artisan face aux banques | varmatin.com

"Ma banque m’a ruiné" | France Soir

"Ma banque m’a ruiné" | France Soir

mercredi 7 avril 2010

témoignage

bonjour,
pour ma part et sans m'étaler sur les mêmes causes et même effets j'ai décidé de m'organiser, j'ai créer une entreprise dans un autre pays Européen (19% d'impos) j'y ai un compte en banque et des cartes de crédit, je refuse de payer des impos et d'engraisser les banques francaises, je refuse que l'argent issue de mon travail ma peine et ma douleur engraisse des fonctionnaires puants et irresponsables , les phases de sucide je connais et maintenant c'est à ma gueule que je pense ,à celle des "sales cons de patrons" (traduction des gens qui travaillent et sont taillables et corvéables à souhait)Je suis en guerre avec le fisc ,mais comme je n'ai plus rien en France à part ma liberté... que peuvent ils prendre , j'ai déjà presque les deux pieds dehors!!!Retraite: je n'en aurai pas en France , les soints: j'ai maitenant de quoi cotiser dans le pays ou je vis.
A mon reveil de ma dernière tentative de sucide je me suis dit que ma vie ils ne me la volerai pas .QUI N'A PAS PEUR DE MOURIR EST SURE DE VAINCRE.Que la révolte gronde.
Et si nous arrètions de faire des déclarations de TVA et donner ces bilans en fin d'année?.

La force vive du pays ce sont les 7 millions d'actifs restants et qui font vivre plus de 60 millions de français.
sur 24 millions d'actifs il y a 4M de chomeurs (la plupart dans une merde plus que noir)4millions de smicard (dans la même merde) 1M qui ne sont même plus reconnus et au dessus de tout cela 8 millions de fonctionnaires avec tout leur avantages et qui en redemandent encore et encore et sutout qui se trouvent être la cible privilégiée des banques qui ne leur refusent rien !!!!!!!(Ou se trouve l'argent qu'on ne prète plus au TPME et TPMI ) et ces même fonctionnaires qui nous toisent comme des bandits.....!!!
N'est il pas temps de lever les armes...?Les seules moyens de pressions que nous avons ,c'est largent qu'ils nous pillent .................banques ,état,fonctionnaires,
Jacky

mardi 23 mars 2010

témoignage

Bonjour,

J'ai trouvé votre témoignage sur commentcamarche.net et je pense comme vous que malheureusement la condition des tpe n'est pas du tout respectée ni écoutée.
Mon mari rencontre actuellement de graves soucis avec son entreprise et nous ne savons plus quoi faire, la liquidation nous pend au nez, les huissiers mettent une pression monstre et la banque (crédit agricole) fait ballader notre dossier de droite à gauche entre l'agence et le contentieux.Tant et si bien que bien que la société est interdit bancaire depuis presque un an, que le médiateur n'a rien fait car ''faut sortir de l'ib d'abord'' et que le crédit demandé nous a été refusé. Depuis l'arrivé du nouveau directeur la société est tombée ib et en difficultés car dès que découvert dépassé, tout se bloque. Aujourd'hui on ne sait même plus si on a toujours notre découvert (un jour oui un jour non, cela dépend de qui nous répond) et on n'arrive plus à fonctionner. On se heurte à des murs nous pointant du doigt et pourtant nous avons du travail sur 2010 sur et début 2011!
C'est un comble : on va couler et se faire prendre notre maison faite de nos mains alors que mon mari bosse et que je suis moi-même salariée dans une entreprise à temps plein! Voilà le remerciement de la france envers nous qui participons à son enrichissement!
Comme vous connaissez pas mal de monde (médias, assoc..)peut être pourriez vous nous aiguiller et faire ensemble front envers cette injustice?

Merci pour votre aide et vos précieux conseils dans notre combat pour sauver notre travail et nos biens.

Madame LAMBOLEY ARCARI

vendredi 5 mars 2010

Anonyme a dit…

je suis artisant depuis 3ans et demi ,j'ai fait un site internet dernièrement par un proffessionel et j'ai voulu ouvrir un petit magasin .j'ai donc fait un pret bancaire de 5000 euros au moi d'octobre pour faire les travaux de mon magasin .etent donner que je fais les travaux moi(me^me ,vous pensez bien qu'il me faut un peut de temps pour finir ,me voilà bien surprise quand ma conseillère me dit au mois de novembre (1 mois après avoir fait le pret)nous n'avons pas encore enregistrer de retour sur investissement!!!comment voulez vous que j'ai un retour alors que le magasin n'est pas encore commencer?du coup elle me prend des frais tous les mois ,je dois aller la voir ses prochains jous car je viens de m'apercevoir que je paye une cotisation cnv que je ne sais meme pas à quoi cela correspond et que je paye tous les 3 mois .mes pauvres amis ,j'en suis actuellement depuis decembre dernier a + de 500 euros de frais de rejet ,d'intervention ,de payement ,de cotisation ,d'agios ,enfin bref ,je suis une vache à lait ...en ce momment ,j'ai une période assez creuse (mise en route du site ,magasin )donc je ne peut actuellement avoir de grosse rentrèes d'argent ,et ben c la fête pour la bnp ,je vous le dit ,mais le pire ,c'est que je ne sais pas comment me sortir de cetta situation

mardi 23 février 2010

VOEUX - Nicolas Sarkozy veut que leurs biens privés ne soient plus saisis...

Lors de ses vœux au monde économique, mercredi, à Cholet, Nicolas Sarkozy a indiqué qu'un projet de loi visant à protéger artisans et commerçants contre la saisie de leurs biens privés en cas de faillite, serait présenté en février.

Il s'agit, a expliqué le chef de l'Etat, de «réparer» de ce qu'il a qualifié d'«injustice extraordinaire»: «que les grandes entreprises soient protégées» et que «les artisans et commerçants dont on a tellement besoin dans le tissu économique du pays» puissent être «ruinés» quand ils ont «un retour de fortune».

Un texte en février

«Quand les grandes entreprises font faillite, les dirigeants ne sont poursuivis que sur les biens de l'entreprise», «quand il arrive un problème à un artisan ou un commerçant», on vient le chercher «sur ses biens personnels», s'est exclamé le chef de l'Etat.

En février, a-t-il dit, ses ministres Hervé Novelli (Commerce-artisanat) et Christine Lagarde (Economie) défendront un texte «au terme duquel désormais les artisans et commerçants seront protégés sur leur patrimoine personnel s'ils ont des difficultés».
Avec agence